3 - Visite en Thrace occidentale du président Recep Tayyip Erdoğan
Vendredi, 8 décembre 2017
Le président de la République, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que les Turcs de Thrace occidentale représentaient un pont entre la Turquie et la Grèce
M. Erdogan s’est rendu vendredi à Komotini après avoir procédé à des entretiens à Athènes dans le cadre d’une visite officielle en Grèce. Il a fait la prière du vendredi dans la mosquée de Kirmahalle.
M Erdogan s’est par la suite adressé aux habitants de Komotini.
Félicitant les Turcs de Thrace occidentale pour les succès remportés dans leur lutte pour perpétuer leur présence, M. Erdogan a relevé que les congénères étaient représentés par quatre députés au Parlement grec et que ces derniers devaient travailler dur pour défendre les valeurs communes.
Le président turc a rappelé avoir évoqué les problèmes rencontrés en Thrace occidentale lors de son entretien tenu jeudi avec le président grec Prokopis Pavlopoulos et le Premier ministre Alexis Tsipras, précisant que l’unité et la solidarité seront renforcées en Grèce par la résolution de ces problèmes dans les plus brefs délais.
Il a souligné que les minorités jouissaient de leurs droits en Turquie.
«Dans mon pays, je n’ai pas de problèmes avec mes citoyens grecs. Grâce à la loi concernant la restitution des propriétés de fondations appartenant à nos citoyens grecs, qui avaient été saisies dans le passé, le montant de tous ces biens leur a été versé ou ces biens leur ont été restitués. Nous avons défendu que toutes ces propriétés appartiennent à leurs ayants droits. Celui qui a foi en sa croyance, n’a pas peur de la liberté de croyance. La Turquie est un Etat de droit démocratique, laïque et social » a-t-il déclaré.
Il a également exprimé qu’il fallait perpétuer la solidarité turco-grecque.
«Lorsque la Grèce était sortie de l’Otan (puis avait décidé d’y retourner), nous l’avions soutenue et c’est grâce à ce soutien qu’elle a été acceptée. Il faut développer cette solidarité. Je ne pense pas qu’il y ait d’obstacles. L’unité et la solidarité de nos citoyens est très importante » a dit Recep Tayyip Erdogan.
M. Erdogan s’est rendu vendredi à Komotini après avoir procédé à des entretiens à Athènes dans le cadre d’une visite officielle en Grèce. Il a fait la prière du vendredi dans la mosquée de Kirmahalle.
M Erdogan s’est par la suite adressé aux habitants de Komotini.
Félicitant les Turcs de Thrace occidentale pour les succès remportés dans leur lutte pour perpétuer leur présence, M. Erdogan a relevé que les congénères étaient représentés par quatre députés au Parlement grec et que ces derniers devaient travailler dur pour défendre les valeurs communes.
Le président turc a rappelé avoir évoqué les problèmes rencontrés en Thrace occidentale lors de son entretien tenu jeudi avec le président grec Prokopis Pavlopoulos et le Premier ministre Alexis Tsipras, précisant que l’unité et la solidarité seront renforcées en Grèce par la résolution de ces problèmes dans les plus brefs délais.
Il a souligné que les minorités jouissaient de leurs droits en Turquie.
«Dans mon pays, je n’ai pas de problèmes avec mes citoyens grecs. Grâce à la loi concernant la restitution des propriétés de fondations appartenant à nos citoyens grecs, qui avaient été saisies dans le passé, le montant de tous ces biens leur a été versé ou ces biens leur ont été restitués. Nous avons défendu que toutes ces propriétés appartiennent à leurs ayants droits. Celui qui a foi en sa croyance, n’a pas peur de la liberté de croyance. La Turquie est un Etat de droit démocratique, laïque et social » a-t-il déclaré.
Il a également exprimé qu’il fallait perpétuer la solidarité turco-grecque.
«Lorsque la Grèce était sortie de l’Otan (puis avait décidé d’y retourner), nous l’avions soutenue et c’est grâce à ce soutien qu’elle a été acceptée. Il faut développer cette solidarité. Je ne pense pas qu’il y ait d’obstacles. L’unité et la solidarité de nos citoyens est très importante » a dit Recep Tayyip Erdogan.
(Texte de la TRT, reproduit par Dimitri Kitsikis)
Erdoğan, depuis son ascension au pouvoir en Turquie, en 2003, a renversé la vapeur, en faveur du retour des droits de la communauté grecque de Turquie, qui avait été mise à mal par le régime précédent des nationalistes chauvins kémalistes, depuis la mort d'Atatürk, en 1938.Grâce à Erdoğan la collaboration entre le patriarche oecuménique grec du Phanar et l'État turc ont été rétablis, dans une amitié réciproque entre Bartholoméos et Erdoğan. Dimitri Kitsikis
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