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Παρασκευή 12 Οκτωβρίου 2018

7 – La Grèce et la Turquie au XXe siècle – Un gros ouvrage de 700 pages de Dimitri Kitsikis, sous presse






7 – La Grèce et la Turquie au XXe siècle – Un gros ouvrage de 700 pages de Dimitri Kitsikis, sous presse

Voici un extrait de l’ouvrage qui montre que la géopolitique de la région de la
mer Égée demeure inchangée, malgré le temps :

Un article anglais de l’India Times, du 21 octobre 1908,  disait: "L’organisation d'une Turquie forte et bien gouvernée est un coup mortel porté aux espérances de la Russie de régner sur le Bosphore et aux espérances de l'Autriche relatives à un port sur la mer Égée . . . C'est l'intérêt des Grecs, dans le monde entier, de soutenir la constitu­tion turque". Alors, pourquoi, est-ce , en Grèce, dans le "parti oriental" et non dans le "parti occidental" pro-anglais, que l'on rencontre les par­tisans les plus enthousiastes de la collaboration gréco-turque ?

La réponse est que, pour le "parti occidental", les rapports gréco-turcs étaient une question d'opportunité politique et pouvaient donc varier selon les circonstances. Rien ne les attirait vers le monde turc qui représentait l'antithèse de leurs aspirations. Ils ne croyaient qu'à la civilisation occidentale et niaient la civilisation de la région inter­médiaire.
Au contraire, pour le "parti oriental", les relations avec les Turcs étaient mues par le sentiment d'appartenance à une même aire de civilisation qu'il fallait, à tout prix, conserver, contre 1'intrusion occiden­tale. Ils étaient hellénoturquistes  par idéologie.

La montée du panslavisme dans la deuxième moitié du XIXe siècle,

transforma les russophiles du "parti oriental" en anti-slaves. La lutte

macédonienne contre les Slaves, au début du XXe siècle, pour donner la     

Macédoine à la Grèce, persuada les "orientaux" de la nécessité d'une barrière

gréco-turque contre le danger slave. Mais pour  eux,il s'agissait d'une querelle

de famille, d'une lutte millénaire à l'intérieur de la région intermédiaire: qui

des trois aurait la première place à Constantinople ? Le Russe, le Turc ou le Grec ?  

En tout cas, que l’étranger, l'Occidental, se tien­ne à l'écart: "l'Orient aux

Orientaux" s'écrie Souliotis, à la veille de la première guerre mondiale.


Dimitri Kitsikis                                                        12 octobre 2018

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